Les Etançons.  1711-2225

On aperçoit la face sud de la Meige

Il ne faut pas plus d’une demie heure pour se rendre en voiture à la Bérade.

Se garer sur le « grand parking » après le pont.

Depuis la chapelle le sentier des Etançons traverse une petite forêt  et s’élève doucement par quelques lacets pour atteindre les plantations de pins à crochets, ou une courte traversée dans la prairie alpine conduit   à l’entrée du Parc national.

Des prés d’herbe fine parsemés d’une flore abondante nous conduisent à la passerelle qui franchit le torrent ronflant de Bonne Pierre coloré par les fines particules de granit arrachées à la montagne.

On traverse ensuite par un sentier sablonneux la lande  de rhododendrons et myrtilles, l’observateur averti et matinal y rencontrera souvent quelques chamois venus voler un peu de sel laissé par les bergers

Je n ‘ai jamais connu d’étouffantes chaleurs sur ce sentier qui laisse le temps de poser son regard sur le paysage et d’y surprendre aussi quelques marmottes.

Après une heure de marche facile vous serez à mis chemin du refuge, confluence du torrent des Etançons et de celui du Génie dont les cascades semblent jaillir de la roche.

On aperçoit alors la fasse sud de la Meije, qu’elle émerveillement que de découvrir cette masse imposante qui évoque le souvenir de Gaspard et Boileau de Castelnau.

A travers les fourrés d’aulnes (ici on dit des vernes) et les pierriers, le chemin s’enfonce sans trop monter jusqu'à la passerelle de Pierre Brune pour rejoindre par sa  rive gauche le refuge du Chateleret.

Selon les années, il arrive que l’on traverse encore des névés au mois de juillet, c’est l’occasion de marcher dans la neige rafraîchissante.

Le refuge du Chatelleret appartient au CAF (club Alpin Français) et à toujours étai gardé par des familles du pays descendantes des conquérants de la Meije ou autres guides renommés.

Tels les Richard, Paquet ou Turc.

Les plus courageux poursuivront jusqu’au refuge du promontoire, point de départ pour la traversée des arêtes de la Meige.

Flanons autour du refuge et admirons la flore qui colonise les rochers et les dernières touffes d’herbe  car nous sommes a 2200m d’altitude.

Levons les yeux sur cette muraille de roc qui culmine à plus de 3900m tendant ses bras de granit  au  Rateau à l’ouest et au pic Gaspard à l’est et plus prés de nous au Pic Nord des Cavalles.

Au retour on pourra prendre en rive droite au niveau du Y dans la prairie et passer ainsi au pied de la tête de la Maye afin de découvrir les enclos de pierre montés par les bergers et les immenses pierriers faits à force d’épierrer les champs chaque printemps.